ENGINEERINGNET.BE - La sensibilisation respiratoire induite par des produits chimiques est un problème de santé mondial qui peut entraîner des maladies allergiques des voies respiratoires.
Cependant, les méthodes courantes et validées d'identification des sensibilisateurs cutanés ne font pas la différence entre les allergènes de la peau et les allergènes respiratoires.
Cela constitue un obstacle important pour les industries, car elles sont incapables de déterminer si un nouveau produit est un sensibilisateur tant qu'il n'est pas déjà produit ou commercialisé.
Invitrolize, une spin-off du LIST créée en 2022, a apporté une solution à ce problème. Grâce à son modèle in vitro alvéolaire 3D innovant ALIsensTM, il est désormais possible de détecter une sensibilisation respiratoire dangereuse dans des conditions d'exposition réalistes et dès le début du développement d'un produit.
Les modèles in vitro sont construits à partir de lignées cellulaires humaines, selon une méthodologie brevetée, et la technologie permet d'éviter les tests sur les animaux.
Créée par des chercheurs du LIST au sein du groupe «Environmental Health du département «Environmental Research and Innovation», la technologie a fait du chemin depuis sa création en 2008. Et aujourd'hui, avec l'ouverture du nouveau laboratoire de la spin-off, elle est prête à prendre une nouvelle ampleur.
«Ce fut un travail acharné auquel ont participé de nombreuses personnes dévouées au sein de mon groupe», a déclaré Arno Gutleb, directeur général d'Invitrolize.