ENGINEERINGNET.BE - Nous vivons dans un monde analogique caractérisé par des flux continus d’information que notre cerveau traite et enregistre en même temps, alors que nos appareils traitent l’information numériquement sous la forme de codes binaires en fractionnant les données en bits.
Des scientifiques de l’EPFL, l’université technique de Lausanne, ont dévoilé une technologie d’avant-garde associant le potentiel du traitement analogique continu à la précision d’appareils numériques.
D’après l’étude publiée dans Nature Electronics, l’intégration harmonieuse de semi-conducteurs bidimensionnels ultrafins à des matériaux ferroélectriques permet de réduire la consommation d’énergie et de déployer de nouvelles fonctionnalités informatiques.
La nouvelle configuration allie la logique numérique traditionnelle à des opérations analogiques similaires à celles réalisées par le cerveau humain.
L’innovation de l’EPFL porte sur une combinaison unique de matériaux qui mène à des fonctions qui s’inspirent du cerveau et à des interrupteurs électroniques avancés, y compris le transistor à effet tunnel avec capacitance négative (TFET). Ces recherches constituent un progrès significatif dans le domaine de l’électronique.
Grâce à la combinaison des deux matériaux - des semi-conducteurs bidimensionnels et des matériaux ferroélectriques au sein d’un système électronique entièrement cointégré-, il est possible de tirer parti des aptitudes numériques et analogiques de chacun d’eux.
De telles avancées laissent présager l’émergence d’appareils électroniques à la fois plus intelligents, plus rapides et exponentiellement moins énergivores. (Auteur: Michael David Mitchell - Source: EPFL)