Projet Trans-Pest de l’UMons

Dans le cadre du projet Interreg Biocontrol 4.0, plusieurs universités wallonnes, françaises et flamandes se sont associées afin de trouver des alternatives fiables aux pesticides de synthèse. Parmi les différents projets figure le projet Trans-Pest.

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( Photo: UMons )

ENGINEERINGNET.BE - Pas moins de 43 partenaires de Flandre, de Wallonie et de France ont présenté le 5 décembre dernier le portefeuille de projets scientifiques destinés à repenser les produits de biocontrôle de demain.

Coordonné par Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège), Biocontrol 4.0 (incluant le projet Trans-Pest porté à l’UMons), vise à créer des solutions innovantes dans les domaines de la lutte contre les maladies des plantes et les ravageurs.

Ce portefeuille mobilise les compétences de partenaires provenant de 24 institutions avec un budget de plus de 14 millions d’euros (dont plus d’un demi-million pour l’UMons) pour développer une approche intégrant les outils du numérique et du biocontrôle et viser la réduction de l’utilisation des pesticides.

BIOCONTROL 4.0 se concentre sur des solutions innovantes en biocontrôle pour une agriculture durable.

Il comprend le développement de nouveaux biofongicides ou stratégies de lutte dirigées contre des maladies des plantes dues à des champignons (Trans-Lipo et Trans-Pathoflax 2.0), de nouveaux produits de biocontrôle visant à réduire le nombre d’insectes ravageurs des cultures (Trans-Pest), ainsi que d’outils du numérique (capteurs, robots et outils d’aide à la décision) susceptibles d’aider au développement et à l’exploitation des produits de biocontrôle (Trans-e-Bio). Sans oublier des outils de démonstration d’efficacité (Trans-Control) et de formations (Trans-Training).

Dans ce contexte, Trans-Pest est un projet à travers lequel le laboratoire de l’UMons se chargera de tester l’effet des changements climatiques sur les ravageurs agricoles comme les pucerons ou les taupins et sur leurs ennemis naturels comme les prédateurs de type coccinelles ou chrysopes.

L'objectif est de proposer aux agriculteurs des solutions innovantes dans le cadre du contrôle biologique, pour diminuer l’utilisation de pesticides.