ENGINEERINGNET.BE - En 2024, les exportations belges de biens technologiques ont donc reculé de 2,7%.
Hors Covid, l’année passée a donc été la plus mauvaise des dix dernières années. Cette contre-performance est à rapprocher de la conjoncture défavorable et des arrêts et fermetures au sein de l’industrie technologique.
Selon les données de « commerce par caractéristiques de l’entreprise » (TEC), 41% des exportations technologiques belges sont réalisées par des entreprises industrielles (principalement dans les secteurs technologiques manufacturiers).
Les entreprises classées en commerce en réalisent 50% et les autres branches de l’économie 9%. L’évolution récente indique un recul de la part des entreprises industrielles et une augmentation des entreprises de commerce.
Dans cette optique, l’augmentation ces dernières années des exportations par des entreprises du commerce pointe plutôt le fait qu’on n’a pas assisté à une réindustrialisation vers la Belgique dans l’industrie technologique.
Par grandes catégories de biens, c’est l’automobile & autres moyens de transport qui reste, de loin, à la première place avec près de 40 milliards d’euros.
Elle est suivie de la mécanique (23 milliards) et l’électro (22,6 milliards) et, plus loin, par les non-ferreux & produits métalliques (16,2 milliards).
L'analyse montre que les exportations de produits métalliques et d'« autres moyens de transport » sont principalement réalisées par des entreprises industrielles (respectivement 65% et 66%).
En revanche, les exportations de produits électroniques et d'automobiles sont principalement réalisées par des entreprises du commerce (respectivement 63% et 53%). Pour les produits mécaniques, la répartition est plus équilibrée.
En ce qui concerne les débouchés, en 2024, l’Union européenne a absorbé 80 milliards des exportations belges de biens technologiques. En son sein, 30 milliards vont vers nos trois grands voisins.
Les premières destinations hors EU sont le Royaume-Uni et les États-Unis.