ENGINEERINGNET.BE - Dans les indicateurs individuels, deux dégradations importantes se dessinent depuis le 3e trimestre 2022.
Elles concernent premièrement l’appréciation du niveau des stocks, qui est passé d’une zone favorable à une zone défavorable. Cela montre qu’un nombre croissant d’entreprises perçoivent des difficultés à écouler leur production.
La courbe brute des prévisions de la demande s’est elle aussi détériorée. Depuis août de l’année passée, elle est progressivement retombée à un niveau comparable à celui de la période aigüe de Covid en 2020. Nos entreprises se montrent donc pessimistes quant à l’évolution de leur marché à court terme.
Après une forte chute mi-2022, le carnet de commandes s’est stabilisé depuis cinq mois. En outre, il est toujours un peu au-dessus de sa moyenne de long terme. La demande actuelle auprès de nos secteurs reste globalement satisfaisante.
Enfin, l’indicateur de prévisions d’emploi confirme son redressement entamé depuis octobre. Il a pratiquement retrouvé sa moyenne de long terme, ce qui indique que les entreprises technologiques sont moins pessimistes qu’il y a quelques mois.
Au niveau sectoriel, la stabilité du baromètre global en janvier est due à des évolutions positives pour les produits métalliques, l’électronique et les activités industrielles de l’ICT, mais négatives -par contre- dans les non-ferreux, la mécanique et l’automobile.