Les viaducs wallons soumis à des tests de résistance

Les viaducs wallons sont-ils toujours en bon état et sûrs? Pour répondre à cette question, le SPW a confié une mission technique à une équipe de chercheurs et ingénieurs civils appartenant à l’UHasselt, à l’ULB, SECO et l’ULiège.

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( Photo: UHasselt )

ENGINEERINGNET.BE - Plus de 50 ans après leur construction, les viaducs wallons sont-ils toujours aussi résistants et adaptés à un trafic routier plus dense et qui accueille des véhicules et des camions plus lourds?

La mission technique commanditée par la Service Public Wallon (SPW) a pour objectif d’apporter des réponses en la matière. Comment cela s’est-il concrétisé?

Trois poutres de 30 mètres de long et 2 mètres de hauteur venant du viaduc d’Huccorgne, sur la E42 entre Liège et Namur, actuellement en réfection, ont en fait été acheminées en février dernier au Centre d’Application Béton et Construction de l’UHasselt, un centre de recherche et d’essais adapté à des analyses sur des éléments de construction de grande dimension.

Des essais de force de cisaillement ont alors été effectués sur les trois poutres de pont en béton, en appliquant des forces allant jusqu’à près de 300 tonnes par le haut à l’aide d’un verin.

Des mesures de résistance ont également été effectuées sur la dernière des trois poutres, au plus proche du point d’appui, à 5,5 mètres. La poutre a résisté à une pression de 270 tonnes, elle ne s’est pas cassée en deux, malgré des fissurations apparues en de multiples endroits sur la poutre.

Bref, ces tests démontrent que ces poutres n’ont pas subi de dégradations majeures plus de 50 ans après leur construction. Enfin, des modèles virtuels ont été établi pour cartographier théoriquement l’état du patrimoine wallon des viaducs.