Bruxelles est un bon élève en recherche, développement et innovation

La Région de Bruxelles-Capitale dispose de tous les atouts dans le domaine de la recherche, du développement et de l’innovation (RDI) pour relever ses défis sociétaux. C’est l'une des conclusions de l’analyse comparative réalisée par Innoviris.

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( Photo: Innoviris )

ENGINEERINGNET.BE - Innoviris, l'Institut bruxellois pour la recherche et l’innovation, a réalisé une étude: "Le contexte socio-économique bruxellois est unique et pose des défis, mais le système RDI dispose d’un certain nombre d’atouts qui garantissent le dynamisme du secteur".

Tout comme d’autres régions urbaines en Europe, la Région de Bruxelles-Capitale est confrontée à de nombreuses évolutions et défis sociétaux en termes d'environnement, de mobilité, de prospérité, d'emploi et d'inégalités sociales.

L'un des éléments pour relever ces défis réside dans le potentiel du secteur de la RDI. Au sein de celui-ci, les chercheurs - qu'ils soient actifs dans un organisme de recherche, une entreprise ou dans le secteur non-marchand - développent des solutions concrètes aux défis sociétaux.

Cette importance du secteur de la RDI a mené Innoviris à évaluer sa performance pour en tirer des conclusions assez prometteuses.

En effet, la Région de Bruxelles-Capitale s’avère être un véritable vivier du capital humain en R&D. Par rapport à l'emploi total à Bruxelles, environ 1,8 % est employé dans le domaine de la R&D.

Il y a donc relativement plus de main d’œuvre dans ce secteur à Bruxelles qu'en Belgique (1,7 %) et dans l'UE-28 (1,3 %). De plus, la population bruxelloise est exceptionnellement hautement qualifiée.

En outre, au cours de ces dernières années, l'intensité de la R&D, - le ratio des dépenses bruxelloises de R&D par rapport au PIB bruxellois -, a augmenté davantage à Bruxelles que dans les autres régions belges et villes-régions européennes.

Les crédits budgétaires publics bruxellois pour la R&D ont par ailleurs augmenté, en moyenne, de 4% entre 2010 et 2017. Le secteur privé bruxellois se porte également bien.

Enfin, environ deux tiers de la valeur ajoutée totale en Région de Bruxelles-Capitale proviennent des services à forte intensité de connaissances.