ENGINEERINGNET.BE - Lors d'une conférence de presse à Bruxelles, Bart Steukers d’Agoria a appuyé ces propos sur des chiffres.
La hausse des prix de l'énergie et des coûts salariaux, par exemple, coûtera au secteur 10 milliards d'euros et 2 000 emplois d'ici 2023. La croissance du secteur sera pratiquement au point mort l'année prochaine. Au cours de cet automne et de cet hiver, ainsi que l'année prochaine,
Steukers estime qu'il y a un risque que certains points de basculement soient dépassés et que la croissance du secteur se retrouve à l’arrêt.
Les perspectives du secteur technologique ne sont donc pas rassurantes. L'année prochaine, Agoria prévoit une perte de 2 000 emplois. En effet, la croissance du handicap salarial menace fortement l'emploi.
La pénurie de main-d'œuvre continue également de freiner les entreprises technologiques: avec 21.370 postes vacants, elles n'ont jamais cherché autant de travailleurs. La formation a ici un rôle capital à jouer.
Quel est le remède? "Je vois trois conditions essentielles pour permettre l’ancrage de l'industrie dans notre pays. Un environnement et des infrastructures compétitifs, la disponibilité d'employés talentueux et la proximité de pôles de recherche et de développement », explique Bart Steukers.
“De plus, seule une adaptation structurelle du système d'indexation automatique permettra de maintenir les coûts salariaux à un niveau gérable”, conclut-il.