ENGINEERINGNET.BE - Près de 150 participants sont venus écouter un programme particulièrement riche et varié.
La conférence a débuté par un mot de la rectrice Annick Castiaux, qui a rappelé l’importance grandissante de l’IA dans nos sociétés, au point d’être considérée comme une nouvelle révolution industrielle.
Ce mot d’introduction a été suivi par une présentation de Steven Latré, de la VUB et de l’IMEC, une entreprise active dans le domaine de la nanoélectronique et des technologies numériques.
Il a noté la vitesse d’adoption d’outils comme chatGPT et a également pointé les atouts de l’Europe dans le développement d’une IA qui soit respectueuse de la vie privée des citoyens.
La conférence s’est poursuivie par la présentation de travaux de recherche, à commencer par Pierre Poitier, doctorant à l’UNamur, qui a participé à la mise au point d’un dictionnaire de traduction français-langue des signes de Belgique francophone.
Heritiana Ranaivoson de la VUB, en collaboration avec le Centre de recherche NaDI, a de son côté présenté ses premiers résultats d’étude des algorithmes de recommandations qui, en contrôlant notre accès aux médias, sont devenus de véritables “portiers algorithmiques”.
Enfin, Florent de Geeter, doctorant à l’ULiège, a présenté un nouveau type de réseau de neurones moins gourmand en énergie, lorsqu’il fonctionne sur des processeurs neuromorphiques.
Plusieurs responsables politiques liés à l’IA ont ensuite pris la parole: Willy Borsus, Vice-Président de la Wallonie, Mathieu Michel, secrétaire d’État Fédéral à la Digitalisation, Antoine-Alexandre André, Policy and Legal Officer à l’IA Office de l’Union européenne, et Nathanaël Ackerman, de AI4Belgium.
Cette conférence s’est achevée par une série de keynotes, présentées par des personnes issues du management et du monde de l’entreprise, achevant de donner un panorama riche sur l’IA en Belgique.