ENGINEERINGNET.BE - Le débat est posé par Paolo Laj, coordinateur du groupe de travail CNRS dédié aux infrastructures de recherche dans le cadre européen: «Les infrastructures de recherche européennes sont des outils de recherche innovants et uniques pour la communauté scientifique européenne».
Ces infrastructures, comprenant des installations telles que les observatoires de l’Univers ou de l’environnement ; les accélérateurs de particules, dont les sources de lumière synchrotron ; les services numériques… ont permis au fils des années des avancées scientifiques majeures dans une multitude de domaines allant des sciences physiques et de l'ingénierie aux sciences humaines et sociales, en passant par les sciences du vivant et de la santé.
Sur le sol européen, on recense environ une quarantaine d’infrastructures de recherche (IR), qui ont le label «landmark ESFRI» de l’Europe.
La France participe et contribue pratiquement à toutes les IRs «landmark» européennes. Ce sont les états partenaires des IR qui assument le financement de leur construction et leur fonctionnement.
Se caractérisant par plusieurs aspects essentiels - notamment une concentration de ressources scientifiques et humaines de pointe; une recherche d’excellence; une gouvernance et des instances de pilotage bien identifiées - les IR permettent la mise en commun d’expertises techniques et méthodologiques de haut niveau pour des instruments uniques.
Elles sont les instruments d’une stratégie scientifique européenne qui s’inscrit dans le temps long et ont besoin de sécurisation et sanctuarisation budgétaire.
Le CNRS soutient avec force l’importance des IR en ayant mis en place un groupe de travail Infrastructures dans sa stratégie européenne.