De nouveaux implants médicaux en 3D sur-mesure

L’entreprise SLS Solutions, l’INSA Rennes, l’ENSCR, l’Université de Rennes et le CNRS ont lancé le laboratoire commun LABIOFAB avec pour objectif à terme de commercialiser des matériaux et dispositifs à base de titane biocompatiples et sur-mesure.

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( Photo: © Cyril Fresillon / PPrime / CNRS Images )

ENGINEERINGNET.BE - SLS-France, société bretonne spécialisée dans la conception et la fabrication de dispositifs médicaux 3D, implantée non loin de Rennes, est experte de la  technologie additive qui permet de fabriquer des implants quasiment sur-mesure, très proches de la morphologie des patients.

Le titane est à ce titre un alliage aux nombreuses vertus: il est biocompatible, léger et présente une certaine résistance mécanique.

Cette dernière caractéristique est fondamentale, notamment pour les implants dentaires, du fait de la force de la mastication, ou les prothèses de hanche qui sont très sollicitées lors de la marche.

Concrètement, grâce à la technologie additive, un faisceau laser fusionne directement la matière constituée d’une accumulation de couches de poudre de titane. Les dispositifs médicaux sont ainsi fabriqués grâce à l’impression 3D métallique.

Lancé le 28 mars dernier, le laboratoire commun LABIOFAB vise à prototyper des dispositifs médicaux 3D à partir d’alliages de titane aux compositions optimisées.

LABIOFAB est structuré pour une durée de 5 ans autour de trois grands axes de recherche: l’élaboration par technologie additive, la connaissance et la mise au point de nouveaux alliages en titane, et enfin la mise au point d’un prototype maxillofacial.

Demain, l’innovation fruit du laboratoire commun LABIOFAB permettra de fabriquer un implant ajusté à 90 % au visage du patient victime d’un accident de la route ou d’un cancer des voies aériennes.

Prothèses du genou ou de la hanche, implants dentaires, agrafes orthopédiques, stents cardiovasculaire… Les implants métalliques sont largement utilisés pour réparer le corps humain.

C’est dire si les travaux menés par la quinzaine de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens réunis au sein du laboratoire commun LABIOFAB devraient avoir un impact positif sur la santé des patients en France et en Europe.