Projet suisse de valorisation des émissions de CO2

L'EPFL, l'institut tehnologique et scientifique de Lausanne, va soutenir un projet d’envergure de capture, d'utilisation et de stockage du CO2. Le but: réduire son empreinte carbone tout en donnant un coup d’accélérateur à des technologies émergentes.

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( Photo: 2024 EPFL/MCV CC-BY-SA 4.0 )

ENGINEERINGNET.BE - Atteindre la neutralité carbone et réduire ainsi le dérèglement climatique passe inévitablement par une réduction du dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

L’expansion des énergies renouvelables permettra de diminuer les émissions, mais il convient aussi de «nettoyer» notre atmosphère de toutes les gigatonnes déjà émises.

La solution passe par la capture, l’utilisation et le stockage du carbone (en anglais CCUS, carbon capture, utilization and storage).

Dans ces trois domaines, les technologies émergent? et il est essentiel de leur donner un coup d’accélérateur afin de les rapprocher d’une utilisation industrielle et économiquement viable. C’est toute l’ambition du projet SusEcoCCUS, visant à créer une économie circulaire et durable.

Concrètement, il s’agit de construire un démonstrateur pilote à l’échelle réelle impliquant différents campus de l’EPFL et capable de capturer et traiter jusqu’à une tonne métrique de CO2 par jour.

Lancé l’automne dernier, le projet est soutenu à hauteur de 9 millions de francs sur 6 ans et implique 11 laboratoires répartis sur trois campus de l’EPFL (Valais, Lausanne, Neuchâtel) et dans trois facultés (Sciences de base, ENAC et STI).

Le projet comporte trois étapes. D’abord, la capture du CO2. En contribuant à capturer le CO2 à la sortie des cheminées, l’EPFL réduit ainsi son empreinte carbone, en accord avec sa stratégie Climat et Durabilité 2030.

Le deuxième gros volet est celui de la conversion et l’utilisation du dioxyde de carbone. Le troisième volet est celui du stockage.

Le quatrième et dernier volet, et non des moindres, aborde la question de l’intégration de ces technologies dans les processus de production et les analyses de cycle de vie.

Enfin, le projet inclut un côté éducatif, impliquant directement les étudiants et étudiantes dans les processus d’expérimentation. (Auteur: Anne-Muriel Brouet - Source: EPFL)