Étude comparative sur le transport lourd à hydrogène

Le rapport de l’étude Transports Lourds fonctionnant à l’Hydrogène est paru. Réalisée par IFPEN avec le soutien de l’Ademe, l’étude compare les deux modes de propulsion à hydrogène (génération d’électricité ou combustion dans un moteur thermique).

Mots clés: #hydrogène, #transport

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( Photo: scharfsinn86 - 123RF )

ENGINEERINGNET.BE - L’étude TranpLHyn s’inscrit dans la stratégie française pour le développement de la filière hydrogène.

Elle vise à évaluer et comparer la pertinence énergétique, économique et environnementale des deux modes d’utilisation possible de l’hydrogène pour la mobilité routière: son utilisation dans une pile à combustible (PàC), d’une part, ou sa combustion dans un moteur thermique, d’autre part.

Quatre types de véhicules sont étudiés: le poids lourd 44 tonnes, le bus articulé de 18 mètres, l’autocar régional et la pelle sur chenilles de 75 tonnes. Ces engins consomment de grandes quantités d’énergie. L’usage de l’hydrogène comme substitut aux carburants fossiles ou à la batterie peut être une solution.

De l’évaluation de la consommation de combustible des quatre types de véhicules, il ressort que les véhicules équipés d’une PàC sont plus économes en énergie (de 10 à 40% selon l’usage) que ceux mus par un moteur à combustion d’hydrogène.

L’évaluation économique se base sur l’indicateur TCO (Total Cost of Ownership). On note ici que le  passage à l’hydrogène entraine une multiplication du TCO par 1,5 à 3 pour les quatre véhicules évalués par rapport à la configuration Diesel de référence.

On note un léger avantage de TCO pour la motorisation thermique à hydrogène par rapport à la PàC, le coût élevé d’investissement dans la PàC n’étant pas compensé par la baisse de la consommation de combustible.

L’évaluation environnementale se base sur la méthodologie de l’analyse de cycle de vie (ACV). Les véhicules à hydrogène ont un impact significativement plus faible que les véhicules Diesel.

Et les véhicules à pile à combustible présentent de plus faibles consommations d’hydrogène que les véhicules thermiques.