Développer une nouvelle génération de batteries 'tout solide'

Concevoir une batterie à l’état solide, tel est le but du projet ELIAS, porté par Saft et mis en œuvre par un consortium d’acteurs académiques et industriels. Cette innovation contribue au développement d’une filière française de production de batteries.

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( Photo: CNRS - SAFT )

ENGINEERINGNET.BE - Les besoins en batteries devraient quadrupler dans la décennie, pour atteindre un marché de 2 500 GWh en 2030.

Si les batteries Lithium-ion de 3ème génération à électrolyte liquide pourraient capter la majeure partie de la croissance, elles n’atteindront pas les niveaux de performances attendues à moyen et long terme.

D’où la nécessité de développer des technologies de batterie Lithium « de rupture » présentant des capacités accrues, grâce à leur composition majoritairement voire exclusivement solide.

Ces batteries lithium dites 'tout solide', aussi appelées batteries de 4ème génération, répondent à ce défi.

A ce titre, le projet ELIAS (Eléments Lithium Avancés tout Solide), dédié au développement de cette nouvelle génération de batteries à électrolyte solide, offre un haut niveau de performance sans compromettre la sécurité.

Ce projet est porté par Saft, société française de plus de 100 ans, pionnière dans le domaine de la batterie industrielle.

Saft mène, depuis 2018, un programme d’innovation spécifique : le développement de la batterie tout solide.

Ce projet ambitieux, soutenu par France 2030 et opéré par Bpifrance, a été validé en janvier 2023. Il se déroulera sur 4 ans, jusqu’à janvier 2027. Saft a sollicité les meilleurs partenaires pour couvrir toute la chaîne de valeur.

Le projet ELIAS s’inscrit pleinement dans la transition écologique. En effet, les performances accrues de la nouvelle génération de batteries vont augmenter le nombre d’applications des batteries donc aider les utilisateurs à réduire leur empreinte de carbone.

Ce projet innovant relève également un défi économique en réduisant le coût de ces nouvelles batteries pour l’utilisateur final.

C’est enfin un atout pour la souveraineté française, quand on sait qu’aujourd’hui 70 % du marché mondial des batteries est fourni par la Chine.