Financement durable pour deux chercheurs de la VUB

De nouvelles technologies biomédicales développées à la VUB débouchent déjà sur de nouveaux médicaments. Deux chercheurs ont obtenu un financement durable pour leurs recherches avant-gardistes dans le cadre du programme Methusalem du gouvernement flamand.

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( Photo: © ynse (CC BY-SA 2.0 licentie) )

ENGINEERINGNET.BE –  Le professeur Thierry VandenDriessche, titulaire d’un doctorat et membre du département de Thérapie génique et médecine régénérative, est fortement engagé dans la thérapie génique et est une autorité reconnue dans le domaine.

L’ADN humain est composé de trois milliards de lettres chimiques qui constituent nos gènes. Les maladies héréditaires sont causées par des fautes de frappe chimiques dans notre ADN. Les traitements actuels sont insuffisants et n’offrent pas de solution durable.

VandenDriessche: «Forts de plus de 30 ans d’expérience en matière de recherche sur la thérapie génique, nous visons à développer une nouvelle stratégie pour guérir efficacement les maladies musculaires héréditaires potentiellement mortelles. Nous voulons nous attaquer à la cause du problème et développer une solution durable.»

Cette stratégie innovante de thérapie génique peut être largement exploitée pour traiter d’autres maladies musculaires héréditaires, ce qui aura un impact positif sur la lutte contre la maladie et la souffrance humaine.

Le professeur et ingénieur Jan Steyaert, directeur du laboratoire de biologie structurale est une autorité dans le domaine de la technologie des nanocorps et adopte une approche différente.

Les nanocorps, également appelés anticorps de chameau, ont été découverts dans nos laboratoires il y a exactement 30 ans par Raymond Hamers. Les travaux menés par la suite sont à la base d’une (r)évolution mondiale par laquelle les anticorps conventionnels utilisés dans la recherche et la médecine cèdent désormais systématiquement la place aux nanocorps.

Steyaert: «Comme cerise sur le gâteau de ma belle carrière, je souhaite développer avec mon équipe de toutes nouvelles applications en immunothérapie et ancrer de façon durable l’héritage des nanocorps à notre Alma Mater».

Concrètement, il s’agit de développer de nouveaux médicaments inspirés du fonctionnement naturel du système immunitaire pour traiter les patients plus efficacement et avec moins d’effets secondaires.

Les deux chercheurs recevront chacun de la part du gouvernement flamand -sur une durée de sept ans- 2 100 000 euros pour leurs projets de recherche.