ENGINEERINGNET.BE - Les interfaces cerveau-machine (ICM) représentent une solution prometteuse pour rétablir la communication et le contrôle chez les personnes souffrant de graves déficiences motrices.
Mais, traditionnellement, ces systèmes sont encombrants, gourmands en énergie et limités dans leurs applications pratiques.
C’est pourquoi, des chercheurs de l'EPFL, l’institut scientifique et technologique de Lausanne (Suisse), ont développé la première interface cerveau-machine miniaturisée (ou miniature brain-machine interface en anglais, MiBMI) de haute performance.
Celle-ci constitue une solution extrêmement petite, à faible consommation, très précise et polyvalente.
Cette technologie pourrait améliorer considérablement la qualité de vie des patients atteints de maladies telles que la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et les lésions de la moelle épinière.
La petite taille et sa faible consommation en énergie du MiBMI sont des caractéristiques clés, qui rendent le système adapté aux applications implantables.
Son caractère peu invasif garantit la sécurité et la praticité de son utilisation en milieu clinique et dans la vie réelle.
Il s'agit également d'un système entièrement intégré, ce qui signifie que l'enregistrement et le traitement sont effectués sur deux puces extrêmement petites d'une surface totale de 8 mm².
Cette puce peut actuellement décoder jusqu'à 31 caractères différents, une performance inégalée par les autres systèmes intégrés.
Il s'agit du dernier né d'une nouvelle classe de dispositifs ICM à faible consommation développés par le Laboratoire de neurotechnologies intégrées (INL) de Mahsa Shoaran dans les instituts IEM et Neuro X de l'EPFL. (Auteur: Michael David Mitchell - Source: EPFL)