ENGINEERINGNET.BE - Le lancement s’est déroulé depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG), port spatial de l’Europe.
Sentinel-2C remplacera Sentinel-2A et poursuivra l'héritage de ses prédécesseurs qui couvrent l'ensemble des terres et des eaux côtières de la Terre tous les cinq jours en fournissant des données à haute résolution qui sont essentielles à Copernicus, la composante d'observation de la Terre du programme spatial de l'UE.
La mission Sentinel-2 aide les scientifiques à mieux comprendre le fonctionnement de la machine climatique et l’impact des activités anthropiques depuis mars 2017.
Un large éventail d’applications profite des informations recueillies : suivi du développement des cultures et des forêts, étude de l'occupation des sols, observation des pratiques et des productions agricoles…
La mission Sentinel-2 vient aussi en appui des humanitaires et des gouvernements lors de situations d'urgence : glissements de terrain, éruptions volcaniques, inondations.
Dès le démarrage du projet Sentinel-2, le CNES (Centre national d’études spatiales) a apporté ses compétences et a activement participé à chaque recette en vol des satellites dans le cadre d’un accord de coopération avec l’ESA.
Le 24ème vol de cette famille de lanceurs Vega, depuis son premier en février 2012, est le dernier et marque le passage de Vega à la version améliorée Vega-C.
Vega a garanti depuis des années à l'Europe un accès polyvalent et indépendant à l'espace, en complément d’Ariane 5 en permettant de lancer n'importe quelle taille de satellite sur n'importe quel type d’orbite.
Philippe Baptiste, Président Directeur général du CNES: «Ce nouveau succès de Vega confirme l’autonomie d’accès à l’espace de l’Europe après le formidable succès du vol inaugural Ariane 6 en juillet dernier. Le CNES est fier de contribuer à cette aventure européenne.»