Un programme de recherche réduit l’empreinte écologique de l’industrie des semi-conducteurs

Imec rapporte que Apple adhère au nouveau programme de recherche ‘Sustainable Semiconductor Technologies & Systems’ (SSTS) mis en place pour cartographier l’impact environnemental du développement et de la production de puces électroniques.

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( Photo: imec )

ENGINEERINGNET.BE - La technologie des puces électroniques contribue de manière fondamentale à notre style de vie numérique du 21e siècle. Elle est le moteur d’innovations révolutionnaires comme l’Internet des Objets (IoT), l’intelligence artificielle (AI) et les applications de ‘cloud computing’. Mais on retrouve également des puces électroniques dans de nombreux objets du quotidien’.

Au cours des années précédentes, l’introduction de puces électroniques toujours plus petites, plus puissantes et plus éco-énergétiques a fait en sorte que des appareils intelligents soient devenus nettement plus durables. Dans le même temps, les processus de production de puces complexes et la demande sans cesse croissante de semi-conducteurs ont contribué à augmenter fortement l'empreinte écologique de l’industrie des semi-conducteurs.

Cette empreinte écologique se caractérise par une consommation d’énergie élevée, par l’utilisation de produits chimiques, de matières premières rares et d’eau ultra-pure, mais aussi par des émissions de gaz à effet de serre.

Luc Van den Hove, CEO d’imec : « Les entreprises se rendent compte qu’elles ne pourront devenir totalement carboneutres que si l’ensemble de la chaîne de sous-traitance suit leur exemple. Nous voulons aujourd’hui créer cet effet boule de neige, en collaboration avec Apple. « Je voudrais aussi inviter l’industrie des semi-conducteurs à ne pas rester sur le côté, mais bien à coopérer avec nous pour atteindre cet objectif. »

Les fabricants de puces électroniques et les sous-traitants à travers le monde ont fortement investi ces dernières années dans des méthodes de production de puces électroniques plus durables. D’une étude, il ressort en effet que presque 75% des émissions de CO2 d’un appareil mobile peuvent être attribués à sa fabrication, et presque la moitié de cette part est la conséquence de la production sous-jacente des puces électroniques.

Jusqu’à présent, il a toutefois manqué une approche holistique permettant de réduire les émissions de CO2 de l’ensemble de l’industrie des semi-conducteurs. C’est pourquoi imec lance son programme de recherche ‘Sustainable Semiconductor Technologies & Systems’ (SSTS), qui recourt à son expertise en matière de salles blanches.