Le CNRS: «il faut réaffirmer le rôle de la science dans l’appui aux prises de décision»

Alors que la COP26 vient de s’achever sur un constat mitigé, gros plan sur le rôle des scientifiques et les engagements du CNRS (Centre national de la recherche scientifique - France) face au dérèglement climatique.

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( Photo: © Hervé QUENOL/CNRS Photothèque )

ENGINEERINGNET.BE - Tous les jours, plus de 2000 chercheurs et chercheuses au CNRS œuvrent pour une meilleure compréhension des mécanismes qui régissent l’écosystème et le climat de notre planète.

On le constate dans les rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC1), qui tous les cinq ans, offrent des évaluations détaillées de l'état des connaissances scientifiques sur le sujet. Ces rapports sont essentiels car ils permettent aux États de préparer les réponses les plus adaptées lors des fameuses Conférences des Parties (COP) annuelles, dont la 26e  se tenait du 1er au 12 novembre à Glasgow.

Et si la COP26 concentrait beaucoup d’attentes, c’est que la mise en application des Accords de Paris, signés en 2015, laissait 5 ans aux États pour relever leurs objectifs de réduction. Les États devaient donc rapidement se mettre d’accord sur des règles. Mais les contextes et échiquiers politiques ont largement évolués depuis, notamment avec la crise sanitaire et pétrolière. Le monde se caractérise par une certaine instabilité géopolitique.

Face à cela, il faut réaffirmer le rôle de la science dans l’appui aux prises de décision La société n’a jamais eu autant besoin de science pour dresser un bilan global, mais aussi pour mesurer l’impact des engagements pris par les États. Les scientifiques du CNRS, à travers l’ensemble de leurs travaux, de leurs observatoires et infrastructures, des modes de mesures, d’analyses et de simulations ont un rôle majeur dans ce suivi, mais également pour proposer des solutions.