La chaîne agroalimentaire belge réclame plus de mesures de soutien

La chaîne agroalimentaire belge est aujourd'hui soumise à une forte pression. Les organisations Agrofront, Fevia et BABM demandent donc conjointement des mesures de soutien supplémentaires pour préserver la production et l'approvisionnement alimentaire.

Mots clés: #alimentation, #coût, #Fevia

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( Photo: Fevia )

ENGINEERINGNET.BE - Outre la montée en flèche des coûts de l'énergie et des matières premières et de la forte augmentation des coûts de la main-d'œuvre, les entreprises de l'industrie alimentaire butent sur la disponibilité de produits essentiels.

Cette combinaison exerce progressivement une pression insoutenable sur  la chaîne alimentaire belge. En raison des prix élevés de l'énergie, la production d'engrais diminue, ce qui entraîne des pénuries de produits dérivés dans la chaîne.

Par conséquent, de nombreuses entreprises sont aujourd'hui confrontées au choix difficile d'arrêter temporairement ou non la production cet hiver.

Le gouvernement a certes pris des décisions nécessaires pour soutenir les entreprises, comme la reconnaissance du secteur agroalimentaire comme secteur essentiel dans le cadre de l'approvisionnement en énergie et la réduction partielle et temporaire des accises sur l'énergie, mais cela ne suffit pas.

C’est pourquoi les organisations Agrofront, Fevia et BABM demandent ensemble des mesures plus décisives pour assurer la production alimentaire cet hiver, éviter les ruptures dans la chaîne agroalimentaire et maintenir son potentiel de production à court et moyen terme.

Agrofront, Fevia et BABM demandent notamment des mesures pour garantir la disponibilité et l'accessibilité financière de l'énergie et des engrais pour les produits agroalimentaires.

Il importe également que les producteurs conservent les liquidités nécessaires pour payer des factures toujours élevées. Enfin, les organisations appellent à soutenir les investissements dans l'efficacité énergétique et la conversion aux énergies vertes indigènes.