L'AFCN confirme l'arrêt en toute sécurité de Doel 3

La Belgique a vécu un moment symbolique: la mise à l’arrêt définitif de Doel 3, le premier des sept réacteurs de puissance. L’arrêt a été supervisé par l’Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN) et s’est déroulé en toute sûreté.

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( Photo: © Hilde Christiaens, afdeling communicatie, UGent )

ENGINEERINGNET.BE - Il y a six mois, ENGIE Electrabel a remis à l’AFCN un avis de cessation des activités. Celui-ci décrit les travaux préparatoires au démantèlement de la phase post-opérationnelle.

Après l’analyse de ce document par l’AFCN, un avis final a été rendu contenant les points d’attention spécifiques ainsi que les conditions à remplir afin que la phase post-opérationnelle se déroule en toute sûreté.

Nathan Lemahieu, inspecteur nucléaire au sein de l’AFCN, en charge du contrôle de la sûreté du site nucléaire de Doel: “Sur le plan technique, l’arrêt du réacteur n’est pas différent d’un arrêt annuel pour entretien. Par conséquent, les procédures ne sont pas nouvelles et ont été suivies correctement. Comme il s’agissait du dernier arrêt, c’était bien entendu un moment particulier pour les équipes opérationnelles.”

Le réacteur a été arrêté en toute sûreté et est maintenant davantage refroidi. Pour l’AFCN également, l’arrêt définitif conduit à un certain nombre de nouvelles activités.

Désormais, en plus de veiller à l’exploitation sûre des trois autres réacteurs nucléaires du site de Doel, nous assurerons également le suivi des activités préparatoires du site en vue du démantèlement (dure environ 15 ans) de Doel 3.

Le démantèlement des réacteurs de puissance est nouveau pour notre pays et constitue un défi majeur, mais la Belgique possède déjà de l’expérience dans le démantèlement d’autres installations nucléaires y compris ceux des anciens sites de FBFC International, Belgonucléaire, les réacteurs de recherche Thetis (UGent) - voir photo et BR3 (SCK CEN).

Le combustible usé représente plus de 99% de l’inventaire radiologique d’une centrale nucléaire. Ainsi, à partir du moment où le réacteur est arrêté et où le combustible usé est retiré et stocké dans des conteneurs, le risque radiologique pour la zone environnante diminue considérablement.

La deuxième diminution significative du risque intervient pendant le démantèlement à proprement parler, lors de l’évacuation des matériaux hautement radioactifs, comme les composants internes de la cuve du réacteur.