Collaboration entre le CNRS et IFPEN sur les énergies du futur

Le 11 juillet 2024, le CNRS et IFP Energies nouvelles ont renouvelé leur accord-cadre, ce qui témoigne de la volonté des deux organismes de continuer leur collaboration. Cette convention s’articule principalement autour des énergies du futur.

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( Photo: IFPEN )

ENGINEERINGNET.BE - Le 11 juillet 2024, le CNRS et IFP Energies nouvelles (IFPEN) ont formellement renouvelé l’accord-cadre liant ces deux organismes de recherche pour cinq années supplémentaires. Cette convention s’articule principalement autour des énergies du futur.

En effet, les énergies renouvelables – en particulier l’éolien offshore, la biomasse, la géothermie et l’hydrogène – figurent parmi les quatre priorités stratégiques d’IFPEN, aux côtés du climat, de l’environnement et de l’économie circulaire, des mobilités durables et des hydrocarbures responsables.

La grande variété de schémas de collaboration témoigne de la consolidation des interactions scientifiques entre le CNRS et IFPEN. Celles-ci s’appuient désormais en grande partie sur le dispositif des PEPR, en particulier l’un d’eux: le PEPR Spleen.

Doté d’un budget de 70 millions d’euros sur six ans, ce programme co-piloté par le CNRS et IFPEN vise à développer et tester des procédés en soutien à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la décarbonation globale de l’industrie, secteur responsable de 32 % des émissions de CO2 et de 37% de la consommation d’énergie à travers le monde.

En plus de Spleen, IFPEN est co-pilote de deux autres PEPR d’accélération - «Produits biosourcés - Carburants durables» avec Inrae et «Digitalisation et décarbonation des mobilités» avec l’université Gustave-Eiffel - et contribue à cinq PEPR exploratoires - Sous-sol bien commun, OneWater, FairCarbon, Diadem et NumPEX.

Le CNRS et IFPEN partagent, outre l’excellence de la recherche, une forte propension à l’innovation technologique.

Ils se répartissent ainsi le podium des organismes de recherche européens sur les technologies hydrogène et figurent également en bonne posture parmi les déposants de brevets liés aux technologies bas-carbone à l’échelle mondiale.