ENGINEERINGNET.BE - Environ 57.000. C’est le nombre d’emplois vacants recensés par l’institut de statistiques DARES dans les secteurs de l’industrie manufacturière et extractive.
L’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) s’inquiète de cette tension sur le recrutement préoccupante qui risque de s’intensifier et de freiner l’innovation. Heureusement, l’alternance apporte une bouffée d’oxygène au secteur.
Plus de 72.000 alternants font l’expérience du monde professionnel dans une des entreprises de la métallurgie pendant leur formation. Un chiffre qui correspond à l’objectif de la branche d’atteindre 75.000 alternants d’ici à la fin 2023, soit une augmentation de 50% en 5 ans.
Dans la métallurgie, 1 entreprise industrielle sur 3 (soit 14.000 au total) emploie des alternants. Il s’agit d’un moyen pour elles de détecter les talents, de les former à leurs propres outils et procédés de production, et enfin de les fidéliser.
Et ça fonctionne ! Selon les données du Ministère du Travail, 7 jeunes sur 10 qui suivent des formations en alternance dans le secteur rassemblant l’énergie, la chimie et la métallurgie ont trouvé un emploi au bout de 6 mois en 2022, soit le taux le plus haut parmi l’ensemble des secteurs d’activités observés.
Enfin, l’alternance dans l’industrie est un véritable tremplin vers un emploi stable avec des salaires 13 à 15% plus rémunérateurs que ceux d'autres secteurs.
