ENGINEERINGNET.BE - Au cours des 5 prochaines années, l'AIE s'attend à un ralentissement notable de le demande mondiale de pétrole à mesure que la transition énergétique progresse.
Sur la base des politiques et tendances de marché actuelles, cette demande pourrait croître de 6% entre 2022 et 2028, et atteindre 105,7 millions de barils par jour (Mb/j) à cet horizon, toujours selon les prévisions de l'Agence.
Mais cette croissance de la demande de pétrole se réduit d'année en année: une hausse de 2,4 Mb/j de la consommation mondiale est ainsi attendue en 2023 (par rapport à 2022), contre seulement 0,4 Mb/j en 2028 (par rapport à 2027).
«Un pic de la demande mondiale de pétrole est en vue avant la fin de cette décennie», s'avance même Fatih Birol, directeur exécutif de l'AIE.
L'AIE envisage par ailleurs une baisse de la consommation de pétrole dans les transports après 2026 (et dès après 2023 pour l'essence), compte tenu notamment du développement du parc de véhicules électriques, mais celle-ci devrait être compensée par une forte demande de la pétrochimie.
D'un point de vue géographique, l'AIE envisage une baisse de la consommation de pétrole entre 2022 et 2028 en Europe (- 0,6% par an sur la période) et en Amérique du Nord (- 0,8% par an).
Paradoxalement, selon l'AIE, les grands producteurs de pétrole maintiennent leurs plans de renforcement de leurs capacités de production même si la croissance de la demande ralentit.
