Le port de Gennevilliers accueille une unité de biométhanisation

Dès 2025, la première plateforme portuaire d’Ile-de-France accueillera une unité de biométhanisation, qui traitera jusqu'à 50 000 tonnes de déchets alimentaires par an, pour produire 30.000 MWh de biométhane, soit la consommation en gaz de 5 000 foyers.

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( Photo: Paprec )

ENGINEERINGNET.BE - Conduit par le Syctom et le Sigeif avec la participation de Haropa Port, et exploitée par Paprec, la future usine a été conçue dans un esprit partenarial entre collectivités et entreprises.

Cette unité de biométhanisation a plusieurs objectifs: traiter les déchets alimentaires, proposer une solution de traitement et de valorisation de proximité, développer une production locale d’énergie renouvelable et recourir au transport fluvial.

Quel en est son fonctionnement? Les déchets alimentaires sont d’abord collectés à Paris et dans 81 communes de la petite couronne.

Avant leur traitement, les composants indésirables sont éliminés afin de maximiser la production de biométhane.

Ensuite, la matière organique est transformée en biogaz avant que celui-ci ne soit épuré en biométhane pour injection dans le réseau public de distribution de gaz, propriété du Sigeif, exploité par GRDF.

L’ambition du site est de fournir l’équivalent de la consommation annuelle de 5.000 foyers ou de 120 bus roulant au biométhane.

Une grande importance a été accordée à la conception des installations, en faisant appel aux meilleures technologies disponibles: dispositifs de traitement des odeurs, mesures de surveillance, capotages acoustiques, ainsi que diverses autres solutions techniques déployés pour préserver la qualité de vie des riverains.

De plus, une attention particulière a été accordée à l'intégration paysagère, visant à préserver le caractère verdoyant des berges de la Seine et à assurer une transition harmonieuse avec les infrastructures portuaires.