ENGINEERINGNET.BE - Pionnières en matière de processus de fabrication intelligents, les quatre entreprises présenteront en démonstration au salon comment on peut interconnecter l’automatisation, les produits et la fabrication via un seul jumeau numérique.
Les processus de fabrication intelligents gagnent ainsi en transparence et en efficacité. Les flux énergétiques sont eux aussi plus transparents, ce qui constitue un facteur de réussite essentiel pour les entreprises industrielles.
La transition énergétique actuelle agit comme un catalyseur pour introduire des changements fondamentaux dans l’industrie.
"Aujourd’hui, l’innovation suppose avant tout de rendre les performances globales du client plus efficaces et plus compétitives", dit Markus Asch, CEO de Rittal International et de Rittal Software Systems. "Si nous ne réfléchissons plus seulement en termes de produits et de solutions mais aussi en termes d’optimisation des processus, il nous faut combiner intelligemment les matériels et les logiciels."
Le stand du salon à SPS portera aussi son attention à la cohérence des données dans toute la chaîne de création de valeur - depuis la conception électrique et la planification jusqu’à la phase d’exploitation numérique des systèmes en passant par la fourniture de technologies système et la construction d’armoires électriques.
Les solutions d’Eplan et de Rittal permettent aux fabricants d’armoires électriques et d’appareils de commutation d’économiser du temps et de l’argent dans leur processus de création de valeur ajoutée.
Comme elles garantissent des données système optimales pour la maintenance, l’entretien intelligent et la connectivité système, elles constituent les partenaires numériques idéaux des gestionnaires de systèmes.
Rationaliser la chaîne de création de valeur entre différents stands
Rittal et Eplan démontreront la mise en œuvre pratique au-delà des limites de l’entreprise avec un nouveau type de robot pour le câblage de commandes ainsi que des présentations couplées à des stands voisins.
Puis un prototype de robot de Rittal Automation Systems y câblera automatiquement des composants de commande. Le 'poste de câblage' sera également transféré vers les stands voisins d’entreprises partenaires, où les câbles seront traités sur des stations de travail Rittal, avec l’assistance numérique d’Eplan Smart Wiring.
A la base, il y a la cohérence des données dans le système d’automatisation industrielle d’Eplan et la haute qualité des données relatives aux composants des fabricants dans l’Eplan Data Portal.
Au final, une liste des composants mécatroniques
La cohérence des données est aussi la clé de la nouvelle connexion eCAD avec Cideon Conify, développé par Eplan. Les ingénieurs en mécanique peuvent générer automatiquement des données de conception et des listes de composants à l’aide d’un configurateur de produits.
La liste de composants peut être réalisée de façon mécatronique et en synchronisation avec la mécanique et l’électrotechnique. Et grâce à EEC, les schémas de connexions et la documentation des circuits électriques peuvent également être générés en quelques clics de souris.
Pendant le salon SPS, Eplan montrera aussi le câblage d’une machine via un jumeau numérique à l’aide d’Eplan Harness proD ainsi que les innovations de l’Eplan Platform 2024 avec ses technologies en matière d’électricité, de liquides, de mesures et de régulation et ses systèmes de construction d’armoires.
Priorités
“La modularisation, la standardisation et la cohérence des données sont nos priorités. Nous devons exploiter le potentiel qui réside dans l’optimisation et l’industrialisation des chaînes de processus. Les solutions matérielles et logicielles de bout en bout accélèrent l’expansion des infrastructures, depuis la production et le stockage d’énergie jusqu’à l’extension des réseaux, depuis le couplage sectoriel jusqu’aux postes de transformateurs et aux aires de recharge pour véhicules électriques. Le gain d’efficacité permet de réduire les coûts tandis que les données du jumeau numérique apporte de nouvelles opportunités opérationnelles”, conclut Markus Asch.