Hausse de la capacité nucléaire d'ici 2050

Les projections annuelles de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) sont revues à la hausse en raison du fait que les pays se tournent vers le nucléaire pour assurer leur sécurité énergétique et lutter contre le changement climatique.

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( Photo: IAEA )

ENGINEERINGNET.BE - L'AIEA a publié aujourd'hui ses prévisions annuelles sur l'électronucléaire dans les prochaines décennies, révisant à la hausse ses projections de croissance mondiale pour la troisième année consécutive.

Tant dans son hypothèse haute que dans son hypothèse basse, l'AIEA prévoit désormais une augmentation d'un quart, d'ici 2050, de la capacité nucléaire installée par rapport à ses précédentes prévisions formulées en 2020.

Selon l’hypothèse haute des nouvelles prévisions, la capacité nucléaire installée devrait plus que doubler d'ici 2050, pour atteindre 890 gigawatts électriques (GWe), contre 369 GWe aujourd'hui. Selon l’hypothèse basse, cette capacité devrait atteindre 458 GWe.

Un nombre croissant de pays se tournent en effet vers cette source d'énergie propre et fiable pour relever les défis de la sécurité énergétique, du changement climatique et du développement économique.

Présentées dans le rapport annuel, ces nouvelles projections ont été annoncées par le Directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi, à l'ouverture de la deuxième Conférence internationale de l'AIEA sur les changements climatiques et le rôle de l'électronucléaire 2023 : Atoms4NetZero à Vienne.

Dans un contexte énergétique mondial en pleine mutation, les prévisions concernant une augmentation significative de la capacité soulignent que de plus en plus de pays voient l'énergie nucléaire comme une source d'énergie résiliente, fiable et bas carbone.

Le rapport met également en lumière l'importance de l'énergie nucléaire pour garantir la sécurité énergétique et prévenir les fluctuations futures en termes de disponibilité et de coût.

Malgré ces prévisions optimistes, les difficultés inhérentes au changement climatique, au financement, aux considérations économiques et à la complexité de la chaîne d'approvisionnement pourraient entraver la croissance du secteur.