Enquête Bosch sur l'impact des technologies et de l'IA sur les Belges

Selon les résultats du Bosch Tech Compass 2024, une enquête menée auprès de 403 personnes, les Belges sont en règle générale ouverts aux progrès technologiques, mais ils restent toutefois prudents. L'autre grand sujet de l'enquête est l'impact de l'IA.

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( Photo: Bosch )

ENGINEERINGNET.BE - L’enquête, réalisée au cours du deuxième semestre 2023, démontre en même temp la foi des Belges dans les progrès technologiques, mais aussi leur prudence par rapport à ceux-ci.

De fait, si les Belges se montrent en règle générale ouverts aux progrès technologiques, ils n’en sont pas les premiers adeptes; 55% attendent en effet d’être sûrs du fonctionnement d’un appareil doté de nouvelles fonctionnalités avant de l’acheter.

D’un côté, les Belges pensent que la technologie peut contribuer à améliorer la santé (47%), à rendre la vie plus confortable (45%) et à lutter contre la criminalité (40%); de l’autre, les principaux risques cités sont les cyberattaques (52%), une trop grande concentration du pouvoir entre les mains d’un nombre limité de sociétés (44%) et le chômage (42%).

Un peu plus de la moitié (51%) pensent que les progrès technologiques peuvent rendre le monde meilleur.

Autre constat marquant: la baisse de la confiance dans le fait que la technologie jouera un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique.

L’enquête ne pouvait par ailleurs pas passer à côté du grand phénomène actuel, à savoir l’intelligence artificielle.

L’enquête a ainsi également révélé qu’environ 50% des personnes interrogées s’attendent à ce que l’intelligence artificielle ait un impact positif sur la société.

Plus de deux tiers disent que l’IA générative va modifier notre monde.  L’IA est effectivement considérée comme la technologie la plus influente de la décennie à venir (63%), avec un impact comparable à l’arrivée d’internet.

Plus de la moitié (52%) estiment que la Belgique est bien préparée - comparée à d’autres pays - par rapport au développement de l’IA. Mais sur le plan personnel, les Belges se sentent un peu moins bien préparés à l’ère de l’IA: 40% disent se sentir bien préparés.