ENGINEERINGNET.BE - Dans le cadre de la politique européenne du Green Deal, cette législation impose aux plus grandes entreprises de rendre compte de l'impact de leurs activités commerciales sur les personnes et l'environnement à partir du 1er janvier 2024.
Cette nouvelle étude montre où se situent 251 entreprises belges dans leur évolution en matière de durabilité, l'impact que la crise énergétique a sur elles, les opportunités et défis auxquels elles sont confrontées dans la création d'un avenir plus durable.
L'enquête donne également un aperçu de la manière dont le gouvernement peut aider les entreprises à devenir plus écoresponsables.
Elle confirme que le développement durable est une priorité absolue, 60% des entreprises citant les préoccupations climatiques comme principal facteur de motivation.
Quelque 57% des entreprises déclarent être motivées par le désir d'économiser sur les coûts énergétiques, tandis que 46% avancent le respect des lois et des réglementations comme principal facteur.
Une grande entreprise sur trois considère également le développement durable comme important pour trouver et conserver des talents sur un marché du travail très concurrentiel. La durabilité est également considérée par 39 % des PME comme un moyen d'attirer et de fidéliser les clients.
Malgré des défis complexes, 84% des entreprises citent l'électrification et 78 % la numérisation comme des moyens éprouvés et efficaces de réduire la consommation d'énergie et les émissions de CO2.
Les entreprises font face à des défis tels que des coûts d'investissement élevés, des lois et réglementations complexes et incohérentes, et des obstacles pratiques tels que les contraintes du réseau ou la nécessité d'une meilleure infrastructure de recharge pour les véhicules électriques.
Pas moins de 93% des entreprises belges estiment que le gouvernement devrait prendre des mesures urgentes pour augmenter la capacité du réseau.
Bien que les entreprises belges se considèrent principalement comme responsables de leur écoresponsabilité, elles indiquent que le gouvernement pourrait faire davantage pour les soutenir.
Par exemple, 82% des entreprises belges sont favorables à la normalisation des lois et des réglementations en Europe, tandis que 78% souhaiteraient un plus grand partage des connaissances.
Les coûts énergétiques constituent une préoccupation majeure pour les entreprises belges. L'enquête montre que les factures énergétiques des entreprises ont augmenté en moyenne de 15,7% l'année dernière.
Pour plus de la moitié (64%) des entreprises interrogées, cette hausse a entraîné une accélération des activités axées sur le développement durable.
Une grande majorité des organisations (71%) s'attendent à ce que les coûts énergétiques restent élevés cet hiver: 14% prévoient même une augmentation.