Un nouveau projet se concentre sur l'amélioration des étalonnages pour la radiothérapie

Pour le projet LINAC@LNK SCK CEN achète un accélérateur linéaire médical pour examiner 2 grandes questions: peut-on rendre la radiothérapie encore plus efficace et peut-on mieux caractériser les fûts de déchets radioactifs.

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( Photo: SCK CEN )

ENGINEERINGNET.BE - La radiothérapie est aujourd'hui la thérapie primaire pour les patients atteints de cancer. Le succès des résultats dépend de l'administration d'une dose précise de rayonnement.

Pour maintenir cette précision, il est nécessaire de procéder à un étalonnage précis du LINAC qui émet le faisceau de rayonnement. Actuellement, le cobalt 60 est utilisé comme référence à des fins d'étalonnage, mais ses niveaux d'énergie sont inférieurs à ceux des faisceaux de rayonnement utilisés dans des milieux cliniques. Des corrections sont dès lors nécessaires, ce qui constitue un élément d'incertitude dans le processus thérapeutique.

LINAC@LNK, une initiative menée par le SCK CEN, vise à améliorer l'étalonnage de la radiothérapie en éliminant les marges d'erreur potentielles. L'objectif final est de développer une méthode d'étalonnage précise pour les traitements radiothérapeutiques.

En outre, l'utilisation d'un LINAC ouvre également des possibilités de recherche avancée en radiothérapie et en dosimétrie. Il s'agit notamment d'étudier la dosimétrie au niveau cellulaire, de mieux comprendre les mécanismes de rayonnement et de développer de nouveaux détecteurs pour améliorer les protocoles d'assurance qualité.

Une deuxième application nouvelle du LINAC pourrait soutenir le site de stockage en surface de l'ONDRAF pour les déchets de courte durée de vie de faible et moyenne activité. Ce site devrait recevoir un grand nombre de fûts de déchets conditionnés actuellement stockés chez Belgoprocess.

Avant de les transférer, il est essentiel de s'assurer que ces fûts répondent aux critères de conformité pour les déchets de ce type. Pour atteindre cet objectif, des tests de contrôle efficaces et rentables sont nécessaires, notamment des scanners à haute énergie pour visualiser le contenu des fûts de déchets.

De tels scans et tests sont déjà réalisés avec un LINAC en France (CEA), mais ne sont actuellement pas possibles en Belgique ou dans le reste de l'Europe, car les installations n'existent tout simplement pas.

L'achat du LINAC médical change la donne, car ses caractéristiques techniques - notamment le débit de dose maximal et l'ouverture du collimateur - sont parfaitement adaptées à la réalisation de ces examens et mesures.